Ce n’est pas l’Office québécois de la langue française le problème. C’est le miroir.
Chaque excès de zèle de l’OQLF ne fait que refléter une réalité bien plus gênante : au Québec, on élit trop souvent des politiciens qui brandissent la défense du français comme un slogan creux, en promettant des mesures cosmétiques pour impressionner.
Pendant ce temps, ceux qui proposent des solutions sérieuses et structurantes pour réellement renforcer la langue sont déconsidérés. Et après, on s’indigne que ça dérape. C’est vrai aussi pour la laïcité dont on travesti les principes les plus nobles à des fins politiques douteuses.
Soyons clairs : l’OQLF applique les lois telles qu’elles sont écrites. Les lois qu’ont fait adopter des élus que nous avons collectivement mis au pouvoir. Pour de mauvaises raisons. Par réflexe identitaire. Par confort dans l’illusion.
Et aucun parti politique ne corrigera jamais le tir. Parce que dans l’espace politique québécois, remettre en question cette approche, c’est risquer de se faire coller l’étiquette aussi infamante que diffamante de ne pas être assez nationaliste (whatever that means!). Résultat : on gère l’enjeu vital de la langue française avec des oeillères et une peur bleue de déplaire.
« Go Habs, go! ».
(Source photo : Radio-Canada)
très bien dis Salim